Résumé :
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Dans le monde, 41% des foyers, à savoir plus de 2,8 milliards de personnes, utilisent des combustibles solides (charbon et biomasse) pour cuisiner et se chauffer. Dans les pays en développement d'Asie et d'Afrique subsaharienne, où ces combustibles sont majoritairement utilisés, les femmes, qui s'occupent habituellement de la cuisine, et les jeunes enfants sont les plus exposés à la pollution de l'air en résultant. Les combustibles solides sont encore très répandus et il apparaît que les actions menées ne progressent pas au même rythme que la croissance de la population dans les pays en développement. Nous identifions ici les difficultés et les possibilités de lutte contre la pollution de l'air domestique et, dans le même temps, les possibilités d'atténuation du changement climatique et de promotion des objectifs de développement durable.Nous recommandons les actions suivantes: application des lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air intérieur et à l'utilisation de combustibles dans les habitations, promotion et diffusion de modes de cuisson propres par la formation d'alliances pour des réchauds écologiques, développement de sites de production et de réseaux de distribution de gaz de pétrole liquéfié, exploitation du potentiel des énergies renouvelables, promotion de la production de biogaz au niveau des foyers et de la communauté, meilleure ventilation des logements à travers l'éducation et le respect des normes de construction, mise à profit des opportunités dans le secteur de la santé, entre autres, pour changer les comportements nuisibles à la santé lors de la préparation des repas.
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