Résumé :
|
Étudier les liens entre la qualité nutritionnelle de l'alimentation à 16 ans et les résultats scolaires des lycéens de Santiago, au Chili.Nous avons estimé la qualité nutritionnelle de l'alimentation de 395 lycéens âgés de 16,8 ans (± 0,5 an) à l'aide d'un questionnaire validé permettant de déterminer la fréquence de consommation de produits alimentaires. En fonction de la quantité de graisses saturées, de fibres, de sucre et de sel contenue dans ces aliments, leur alimentation a été catégorisée comme mauvaise, équilibrée ou saine. Les résultats scolaires ont été évalués à partir de la moyenne générale et des examens d'admission à l'université en langues et en mathématiques. Les résultats supérieurs ou égaux au 75e centile de notre échantillon ont été considérés comme bons résultats scolaires. Nous avons testé les liens entre qualité nutritionnelle de l'alimentation et bons résultats scolaires à l'aide de modèles de régression logistique. Nous avons considéré les facteurs socio-démographiques, éducatifs et liés à l’indice de masse corporelle (IMC) comme facteurs de confusion potentiels.Après contrôle des facteurs de confusion potentiels, il est apparu qu’une mauvaise alimentation à l'âge de 16 ans était liée à de moins bons résultats scolaires. Comparés aux participants ayant une alimentation saine, ceux ayant une mauvaise alimentation avaient sensiblement moins de chances d'obtenir de bons résultats aux examens de langues (rapport des cotes, RC: 0,42, intervalle de confiance (IC) de 95%: 0,18–0,98), aux examens de mathématiques (RC: 0,35, IC 95%: 0,15–0,82) ou en termes de moyenne générale (RC: 0,22, IC 95%: 0,09-0,56).Dans notre échantillon, la consommation excessive de produits à forte teneur calorique, pauvres en fibres et riches en matière grasse à l'âge de 16 ans était liée à de moins bons résultats scolaires.
|