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Résumé :
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IntroductionCette recherche visait à explorer les représentations et l’expérience des pères au sujet de l’allaitement maternel (AM).Patients et méthodesDeux groupes de pères ont été recrutés dans l’année qui a suivi la naissance de leur enfant : un groupe dont l’enfant a été allaité moins de trois mois (n = 16), et l’autre dont l’enfant a été allaité plus de six mois (n = 17). Ils ont été interrogés par entretiens semi-dirigés et ont complété un questionnaire d’attitude envers l’alimentation de l’enfant (IIFAS).RésultatsBien que la représentation qu’avaient les pères de l’allaitement maternel pendant la grossesse différait quelque peu entre les deux groupes, des facteurs médicaux et sociaux sont avant tout associés à un AM court : complications médicales chez la mère ou chez l’enfant, vulnérabilités sociales, difficultés précoces d’allaitement. L’intervention de professionnels de santé a été mentionnée par de nombreux pères en cas de difficultés d’allaitement, mais elle a, dans la majorité des cas, mené à l’échec de l’AM dans la durée. La place accrue que les pères prennent dans la triade, parfois modulée par leur partenaire, et leur implication émotionnelle et pratique dans l’allaitement sont associées à un AM long. Les pères dont le bébé a été allaité plus de 6 mois ont un score davantage en faveur de l’allaitement sur l’échelle IIFAS.ConclusionL’inclusion des pères dans le modèle compréhensif des déterminants de l’allaitement apporte un éclairage complémentaire aux facteurs déjà identifiés.
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