Résumé :
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La manière dont notre société contemporaine occidentale appréhende la vieillesse et le vieillissement interroge. Des chercheurs en sciences humaines et sociales d’abord, des professionnels ensuite, des élus parfois, mais trop rarement et de manière très récente, les citoyens aujourd’hui, prennent conscience des phénomènes de discrimination et d’âgisme. Depuis plus de vingt ans, certains d’entre eux ont alerté sur l’impact des représentations négatives du vieillissement sur chacun d’entre nous, sujets vieillissants, et sur la capacité de notre société à vivre ensemble, jeunes et vieux. La transition de l’activité professionnelle vers la retraite apparaît comme un moment particulier qui peut être vécu de manière très contrastée selon les ressources (économiques, environnementales, affectives...) dont chacun dispose, mais aussi en fonction du parcours de vie, dans lequel s’inscrit le rapport au travail. En proposant à des futurs retraités et à des retraités de réfléchir à leur rapport au temps, à leurs activités et leurs engagements, est-il possible d’agir sur leurs projections dans ce temps de la vieillesse ? Cela peut-il contribuer à changer le regard que la société porte sur les vieux et le vieillissement, tout en évitant le diktat du « bien vieillir », devenu figure illusoire de la lutte contre nos peurs du vieillissement ?
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