Résumé :
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Introduction : Basée sur la démarche ICAPS, financée par l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France et la Mutualité Française Île-de-France, une démarche de promotion des bienfaits de l’activité physique pour la santé est menée depuis 2012 à Clichy-sous-Bois, où se concentrent les inégalités sociales de santé. L’objectif était de mettre en œuvre des projets locaux intersectoriels visant une augmentation de l’activité physique des jeunes.Méthode : Un diagnostic initial a identifié : le manque de lien entre les acteurs du sport, du social, de l’éducation et de la santé. Sept axes de travail prioritaires ont été mis en évidence : créer une synergie municipale, former des acteurs locaux à la mise en place de projets communs « activité physique et santé », créer des parcours locaux visant à repérer/ informer/conseiller puis orienter des habitants vers des activités physiques adaptées, mettre en place quatre programmes alliant activité physique et équilibre alimentaire dans les écoles primaires, les collèges, les centres sociaux et à l’école municipale des sports.Résultats : Des réunions régulières entre les acteurs locaux ont permis la mise en œuvre de nombreux projets répondant aux attentes des habitants et des professionnels. Par exemple, dans un centre social, des femmes et des enfants ont appris à faire du vélo, des médiatrices ont passé un diplôme pour encadrer des groupes, des sorties ont été organisées et le service urbanisme a décidé d’étudier la faisabilité de la construction de pistes cyclables...Conclusion : La mutualisation des idées et des moyens locaux est un levier à la pratique de l’activité physique et amène à réduire les inégalités sociales de santé. Pour ce faire, il est nécessaire de développer une culture du travail partenarial entre structures du sport, du social, de l’éducation et de la santé, par l’inscription de l’activité physique comme l’une des priorités du Contrat Local de Santé.
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