Résumé :
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La perte d'un être cher, quels que soient son âge et le parcours qui l'a mené au décès, est un moment cruel dont il faut tenter de s'exhumer au prix d'un deuil à construire. Si l'être est jeune et le décès inopiné, accidentel, subi, la douleur est d'autant plus grande, nourrie de la colère de se retrouver victime indirecte d'une injustice qui confère à la perte de vie une dimension - contre nature- . dans l'échelle de la gravité, de la révolte, de l'incompréhension parfois existe pourtant un degrés supllémentaire : quand la victime - la mort adns ce cas est souvent la conséquence d'un traumatisme grave - en plus de perdre la vie perd aussi sa référence à l'humain, parce qu'il est défiguré, démembré, carbonisé. La situation confine à l'atroce : l'être cher, s'il peut-être vu, laisse alors l'image tenace d'une vie emportée par l'horreur d'un instant tragique, définitif et physiquement dénaturant.
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