Résumé :
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Disons avant toute chose que le patient - malade mental- est un ou une patient(e) comme les autres, c'est à dire une personne humaine dont la santé est branlante, ce qui justifie une demande d'aide de sa part à l'égard d'un professionnel présumé pouvoir l'aider à résoudre ce déficit santé. La relation soignant-soigné est donc par définition inégalitaire, le premier étant perçu comme détenant un savoir qui peut rendre la santé à celui qui est souffrant et le plus souvent ignorant. Afin de limiter au maximum cette inégalité intrinsèque de la relation, il est indispensable que le soignant rende compte au soigné de ses constats et des hypothèses que ces constats lui permettent de formuler, qu'il l'explique en langage intelligible et adapté au niveau de compétence du soigné ce qu'impliquent ces hypothèses sur le plan du traitement, de sa durée, de ses effets secondaires et de ses chances de réussite, en toute transparence, ce qui devrait pemettre au soigné d'exercer - ses Droits de patient- ent toute connaissance de cause.
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