Résumé :
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Il arrive que l'intérêt pour l'animation demeure superficiel, réduit à quelques fêtes et cotillons, ou bien soit entièrement dissout dans une tentative, sincère ou maquillée, de rendre la vie quotidienne moins mécanique. Pourtant, une profession s'est créée. Comme toutes les professions nourries de la relation, de l'écoute, de la proposition, les professions relatives à l'animation sont profondément et essentiellement subversives, elles subvertissent la vie quotidienne car elles cherchent à ranimer le désir au détriment de la résignation, de l'acceptation sans réflexion, elles subvertissent l'organisaiton car elles y introduisent un des grains de désordre de la spontanéité. C'est avec et par l'animation et les animateurs que peuvent se développer les actions de remise à niveau de la citoyenneté, de l'intérêt de chacun pour ses - propres affaires- , c'est par là aussi qu'on renoue les liens entre les générations par des petites choses de la vie comme des friandises, des hsitoires, des jeux...La fonction d'animateur est donc une spécialité, un métier particulier, qui ne peut s'exercer sans liens étroits, relations solides avec les autres, qui doit pouvoir s'affirmer dans la tolérance.
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