Résumé :
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La perte du conjoint rend souvent, surtout aux grands âges, la - gestion- financière et surtout quotidienne du foyer plus problématique. La population des établissements d'accueil pour personnes âgées est majoritairement constituée de veuves et de veufs. L'évolution de la société a augmenté la place et le rôle de l'individu et de la - micro-cellule- familiale par rapport à ceux du groupe familial élargi. Le groupe contraignait mais il protégeait : le veuf et surtout la veuve âgée, ne restaient pas seuls. les cohabitaitons familiales intergénérationnelles sont plus rares. Cette situation renforce l'isolement des veufs et surtout des veuves âgés, sinon leur sentiment de solitude qui peut exister même si la personne ne vit pas seule.L'attention qui doit être portée à la situation des veufs et des veuvs, en termes de droits sociaux, de revenus, de maintien dans la socialité est d'autant plus nécessaire que l'entrée dans le veuvage se fera de plus en plus tardivement, et concernera des personnes plus fragiles. C'est surtout en termes de pertes et de deuil que le veuvage affaiblit le survivant. Le décès de l'un des conjoints constitue une véritable mutilation, traduite par une surmortalité. L'accompagnement du veuvage par la famille et les amis, en termes d'affection et parfois par des professionnels en termes de relation d'aide peut contribuer à soutenir le veuve, la veuve, dans un processus complexe de cicatrisation.
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