Résumé :
|
Les décisions en santé publique, ou en santé individuelle, sont prises par des hommes (individus ou collectifs) pour d'autres hommes (individus ou collectifs). les valeurs humaines, càd ce qui relève de l'éthique, sont donc en droit au premier plan. Trop souvent, sous prétexte qu'elles font appel à la subjectivité, elles n'apparaissent qu'après d'abondantes considérations techniques qui se parent, dans une société qui se veut scientiste, d'une prétention d'objectivité, bien entendu illusoire. L'auteur développe quatre arguments qui plaident en faveur de la prééminence de l'Ethique, comme fondements des décisions de politique de santé.
|