Résumé :
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Pour promouvoir la non-consommation d'alcool pendant la grossesse, un message sanitaire est désormais apposé sur les conditionnements de boissons alcoolisées. La mise en oeuvre de cette mesure s'est accompagnée d'une campagne de presse et de nombreuses retombées médiatiques. Deux enquêtes, visant à mesurer l'état des connaissances du grand public sur ce sujet, ont été menées en 2004 et en 2005, auprès de deux échantillons indépendants, représentatifs de la population française âgée de 15 ans et plus. Ces échantillons (1003 et 1006 personnes respectivement) ont été construits selon la méthode des quotas. La recommandation de non-consommation d'alcool pendant la grossesse est mieux connue qu'en 2004 (87% vs 82%), 30% estiment que le risque pour le foetus commence dès le premier verre (vs 25%) , pour 27%, le risque est équivalent tout au long de la grossesse. Lors des deux vagues d'enquête, une personne sur deux jugeait que boire de la bière ou du vin pendant la grossesse est aussi dangereux que boire un alcool fort. Si la connaissance du principe d'equivalence entre les différentes boissons alcoolisées n'a pas progressé, la norme sociale en matière de consommation d'alcool pendant la grossesse semble s'être déplacée vers le - zéro alcool- . Ces évolution suggèrent un impact positif des informations diffusées dans les médias sur ce sujet.
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