Résumé :
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Régime optimal, sédentarité, surpoids et obésité exposent 2/3 des femmes britanniques de plus de 50 ans à un risque élevé de morbidités engendrées par leur mode de vie. Le programme de la sécurité sociale britannique (NHS) s'adresse à 75% des femmes, mais ne fournit que des services de dépistage du cancer du sein. Cette étude transversale a révélé que la majorité des femmes étaient intéressées par les conseils de régimes et d'exercices de ces cliniques et qu'elles anticipaient un effet neutre ou positif sur leurs prochains rendez-vous de dépistage. Les femmes montraient plus d'intérêt en les conseils pour résoudre les problèmes de court terme tels que se sentir mieux physiquement, avoir plus d'énergie, perdre du poids, réduire les symptômes de la ménopause, réduire les risques de maladie... Bon nombre d'entre elles trouvaient que faire de l'exercice était plus difficile que garder une alimentation équilibrée. Ce phénomène pourrait s'aggraver si les femmes ne prennent pas plus conscience des exercices à effectuer. Si le choix leur était laissé, elles préféreraient obtenir des informations via des fascicules ou un entretien en tête-à-tête avec un spécialiste. Toutefois, de nombreuses jeunes femmes se disaient intéressées par un accès électronique. Les résultats suggèrent le besoin avant tout d'obtenir un accès flexible aux informations, ainsi qu'une aide plus personnalisée et des avantages pour le consommateur. Ces derniers sont associés à un meilleur régime de vie, à la pratique d'activité physique, et donc à une prévention à long terme contre la maladie. Dans l'ensemble, cette étude suggère que le programme de dépistage britannique pourrait être exclusivement appliqué afin de fournir des conseils de santé, et la mammographie, à une majorité de femmes en Angleterre âgées de plus de 50 ans.
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