Résumé :
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Le phénomène global de la - délivrance- qui accompagne l'explosion des pentecôtistes ouest-africains depuis le début des années 90 a contribué à placer la demande de guérison au centre des itinéraires de conversion. Cependant, la postures de certaines églises pentecôtistes en Afrique de l'Ouest, pour le moins ambivalentes, pousse les malades à se diriger vers les - guérisseurs- les plus réputés qui, sur le modèle des ministères de prière, nhésitent pas à s'inscrire dans un créneau laissé vacant par les Eglises, affirmant que leurs prières guérissent - toutes les maladies- , y compris le sida. Si les nombreux travaux sur le sida font état de la stigmatisaiton des femmes, la place des Eglises pentecôtistes dans les itinéraires de guérison a moins souvnet etenu l'attention. Cette étude tente de clarifier les modalités atypiques sous lesquelles cette maladie est désignée et comment les catégories chrétiennes de la sorcellerie et la guérison divine attribuent à la femme le rôle principal dans les représentations sociales et magiques de la maladie
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