Résumé :
|
Lorsque le terme d'une maladie chronique incurable, l'état d'arriération mentale profonde ou encore celui, confusionnel, d'une extrême vieillesse semblent soustraire la personne au monde des humains, que mobiliser pour maintenir un lien d'humanité ? Lorsque le corps n'a plus figure humaine, lorque la parole n'a plus de valeur communicationnelle, lorsque tout sens de l'action, de soins et d'accompagnement se dérobe, que faire ? Cet article présente les questionnements de l'auteur sur la situation de personnes dites - en grande vulnérabilité- ou en très grande dépendance à autrui et plus précisément sur les conditions éthiques de l'établissement d'un accompagnement le plus juste possible de ces personnes.
|