Résumé :
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Le premier objectif de cette étude a été de déterminer si dans le cadre des soins de santé primaires, les multiples séances de counseling centrées sur le mode de vie des patients serait d’une quelconque utilité au patient présentant le risque de développer une maladie cardiovasculaire (MCV). Cette étude avait également pour finalité de voir si de telles séances engendraient effectivement un changement de l’activité physique, du régime, et de l’état de santé du patient. Une étude aléatoire fut donc menée parmi 334 patients (la plupart obèses), afin de comparer l’intervention de counseling avec la pratique usuelle (prospectus pour la promotion de la santé). Au bout de 6 mois, les membres du groupe de counseling étaient beaucoup plus actifs (surtout pour ce qui est de la marche), avaient perdu du poids et réduit leur pression artérielle et taux de cholestérol. Contrairement au groupe de contrôle, les membres du counseling n’ont pas changé de régime. En outre, les personnes ayant assisté à plus de séances, avaient davantage intensifié leur activité, réduit leur surcharge pondérale, leur pression artérielle et leur taux de cholestérol. La participation à de nombreuses séances de counseling centrées sur le client s’est donc bel et bien avérée être d’une utilité aux patients et a généralement réduit leurs risques de développer une MCV. Le cadre des soins de santé primaires peut effectivement être utilisé afin de surtout promouvoir la marche, en faisant appel à des spécialistes de l’activité physique et des diététiciens formés pour utiliser un style de counseling adapté au motivational interviewing (MI).
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