Résumé :
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Fruit d'une construction sociale, la relation médecin-malade connaît aujourd'hui des mutations sensibles. La récente formulation d'un code des droits du malade et de la qualité du système de santé modifie le contexte et la nature de la décision médicale. Entre un modèle traditionnel de la décision faisant du malade un patient soumis au paternalisme médical et la crainte d'un malade devenu consommateur de soin, le malade a changé de statut. On interroge ici ce qu'il peut alors en être d'une décision médicale partagée, notamment dans un contexte marqué par une technicisation de la pratique médicale, une sécularisation des moeurs hospitalières, et un individualisme démocratique. les relations entre décision médicale et vulnérabilité opèrent ainsi comme le révélateur de la façon qu'à une société de prendre en compte l'homme malade
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