Résumé :
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L'étude de la pratique du maquillage des morts a permis de mettre au jour les questions qu'elle soulève, certaines d'entre elles étant véritablement problématiques. En premier lieu, la pratique du maquillage offre la possibilité d'atténuer la douleur des membrs de la famille comme des infirmières. De plus, elle peut fournir aux infirmières l'occasion de réfléchir sur leur propre pratique. Le second problème est la tendance actuelle de prodiguer les soins post-mortem de façon routinière, ce qui tend à écarter toute tentative de remise en question. Les soins post-mortem et l'applicatin de produits de maquillage, considérés comme formant un tout, obligent à se poser la quesiton fonbdamentale de la définition des soins infirmiers. Cela conduit à se demander si les infirmières doivent asssiter le patient décédé jusqu'à ce qu'il quitte l'hôpital ou jusqu'à la toute dernière minute de sa vie, l'objectif de cette étude n'étant pas de détrminer laquelle de ces deux solutions est la meilleure. Les hôpitaux sont en train de devenir le théâtre de l'étape de transition entre la vie et la mort. En d'autres termes, les infirmières sont impliquées dans le domaine ambigu de la transition de la vie à la mort, de même que dans les soins aux patients vivants. Une redéfinition du rôle des infirmières est à réfléchir.
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