Résumé :
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L'éducation sur le thème de la santé publique peut avoir des effets secondaires néfastes : générer des peurs, engendrer le sanitarisme et contribuer à créer une société classant tout médicalement. Pour prévenir ces réactions néfastes, un nouvel accord pour la communication sur le thème de la santé publique est présenté. Il est recommandé d'afficher maintenant la santé publique comme - modération- plutôt qu'- omnipotence- , comme un - style de vie- plutôt que comme des - conditions de vie- , comme le - côté clair- plutôt que comme un - risque- , comme l'- individu étant sacré- plutôt que comme un - clone dans les statistiques- . De plus, la communication sur le thème de la santé publique doit inclure une certaine part d'incertitude puisque la propagation de vérités autoritaires ronge la confiance. L'éducateur en santé publique doit transmettre de la compassion et du dévouement. Des informations techniques rationnelles ne sont pas suffisantes. La dernière règle d'or pour une nouvelle santé publique est de respecter les gens. Les gens ne sont pas une masse inférieure sujette à des instincts basiques et à des peurs irrationnelles. Le bon sens et les expériences de terrain peuvent contribuer à une gestion sâge des risques. C'est pourquoi la santé publique devrait développer des méthodes centrées sur les gens, en reconnaissant la propre valeur des gens, leurs perceptions et potentiels pour prévenir les maladies et promouvoir la santé.
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