Résumé :
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Le syndrome d'alcoolisme foetal est une entite relativement récente et encore méconnue. Son incidence est de 1.9/1000 naissances vivantes et il pourrait être la première cause d'arriération mentale dans les pays industrialisés. Depuis sa reconnaissance, de nombreux travaux ont tenté de décrire sa clinique et de cerner sa pathogénie. D'un point de vue clinique, il associe retard de croissance pré- et postnatal, anomalies neurologiques, notamment un retard mental et un dysmorphisme facial caractéristique. En outre, le tableau comprend des anomalies variées, morphologiques et fonctionnelles. Aucune de ces anomalies n'est spécifique mais leur présence est liée à une cause commune, la consommation d'éthanol pendant la gestation, lequel agit par des effets directs et indirects pendant les périodes critiques du développement foetal. L'incidence du SAF pourrait certainement baisser avec une meilleure prévention.
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