Résumé :
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Cet article étudie la littérature des liens psycho-sociaux entre une rechute et une survie du cancer de 1979 à 1995. Les facteurs étudiés ont été structurés selon un modèle théorique dont le but est de venir à bout du cancer. Les études ont montré que les facteurs les plus fréquents étaient la dépression, l'anxiété, le désespoir/ l'abandon, l'hostilité, le statut matrimonial et l'engagement social. On a obtenu des résultats souvent contradictoires. La preuve la plus évidente d'une relation entre les variables psycho-sociales et les prognostics concernait l'engagement social / l'aide social , 7 études sur 15 démontrèrent une relation positive alors qu'aucune association négative n'a été décelée. Les différents comportements face à la maladie tels un esprit combattif et une acceptation stoïque, de même qu'une vie dure / sévère s'avéraient n'avoir aucune influence concluante sur la durée de survie. Des déterminants importants du modèle tels l'incertitude et les informations données par le spécialiste ne furent pas pris en considération pour prédire la survie et/ou la période de rechute. Parmi les facteurs qui ne montraient aucun lien se trouvait le locus multidimensionnel du contrôle. Quant aux résultats inconséquents, un nombre considérable de défauts méthodologiques a été énuméré en ce qui concerne le plan d'étude, le nombre de personnes sondées, la démarche et l'analyse par statistiques.
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