Résumé :
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Les interventions psychosociales, telles que la gestion cognitivo-comportementale du stress (CBSM), sont susceptibles d'accroître l'ajustement et le soutient social qui contribuent à l'amélioration des facteurs de qualité de vie comme le fonctionnement émotionnel, le fonctionnement social et la sensation de bien-être pour les hommes infectés par le VIH lors de plusieurs phases du spectre de la maladie VIH. Ces phases incluent la période de stress intense qui suit immédiatement la notification du statut VIH +, la période d'ajustement suivant cette - nouvelle- et le processus consistant à faire face à l'infection chronique symptômatique. Il s'est avéré à court terme que la normalisation de certains aspects du statut immunitaire accompagnaient certains de ces changements psychosociaux. Un suivi à plus long terme a indiqué des liens entre les facteurs psychosociaux, l'amélioration du statut immunitaire et le fonctionnement physiologique jusqu'à 2 ans. Des facteurs tels que l'utilisation accrue de stratégies d'ajustement actives, incluant des exercices de relaxation, l'utilisation d'estimations plus fonctionnelles et la mise en place du support social, et un moindre usage des stratégies de déni/de fuite, pourraient constituer des prédicteurs-clef du bien-être émotionnel à long terme, du fonctionnement social et du fonctionnement physique des populations infectées par le HIV.L'effet des pertes répétées liées aux VIH sur le réseau social d'un individu, de même que les séquelles émotionnelles, physiques et sociales de ces pertes répétées ont également des implications pour les recherches en matière de la vie au niveau du VIH. La qualité du temps de survie est devenue un élément essentiel dans le contexte de la maladie HIV.
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