Résumé :
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La violence est présente dans toutes les formes de sociétés, qui imposent les limites à ne pas dépasser (meurtre, inceste, ... ) pour que la vie sociale soit possible. Mais ces limites sont toujours transgressées. Les jeunes sont, à cet égard, dans une situation difficile et notamment ceux des cités marginalisées. Victimes de mépris et d'exclusion, ils réagissent par des passages à l'acte violent, à la violence subie en raison des contraintes excessives de l'école, ils répondent par la violence agie. Cette violence juvénile appelle des réponses macro-sociales, redonnant sa crédibilité à l'appareil institutionnel parfois corrompu et fauteur d'une violence sociale sourde. Elle demande aussi des actions micro-sociales, notamment de type communautaire, celles-ci peuvent permettre la prise de conscience des phénomènes générateurs de violence, le repérage des obstacles à l'exercice des droits, la structuration des conflits et leur résolution dans des procédures de négociation.
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