Résumé :
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La prévalence des troubles respiratoires du sommeil (TRS) a été évaluée dans une population masculine lorraine (personnel d'une université) avec un protocole comprenant un questionnaire standardisé auto-rempli, des mesures anthropo-métriques et un examen ORL simple. Sur 357 sujets disponibles au moment de l'enquête, 334 (93,6 %) ont accepté de participer et 300 (84 %) ont retourné le questionnaire. Les valeurs anthropométriques se situaient dans les limites des normes françaises pour le sexe et l'âge. L'âge moyen était de 44,8 années (écart type = 10,1 ans), le rapport tour de taille/tour de hanches était de 0,907 + 0,053. L'examen ORL a mis en évidence une prévalence importante des déviations de la cloison nasale (52,6 %), des modifications du voile du palais (25,5 %) et de la luette (42 %), 32,1 % des sujets avaient subi une amygdalectomie. En ce qui concerne le questionnaire, les non-réponses ont été rares (inférieures à 2%), à l'exception des questions sur les antécédents d'hypertension artérielle (2,6%), les variations de poids les 5 dernières années (7,6 %) et du nombre d'années de scolarité (1 2 %). Les résultats montrent l'existence dans l'échantillon étudié de troubles respiratoires du sommeil dans des proportions comparables à d'autres études européennes. Au côté de l'excès de poids et de sa répartition tronculaire, ainsi que de la consommation de tabac et d'alcool, les anomalies ORL - mineures- devront être prises en compte dans l'interprétation du syndrome d'apnées du sommeil.
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