Résumé :
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Les hypothèses de cette étude sont que, à court terme et après 8 mois de follow-up, des enfants diabétiques ayant appris par une méthode d'apprentissage contextuelle (- anchored instruction- ou AI), de résolution de problème, se montreraient meilleurs que les contrôles. Les sujets sont 81, dans un campement, ayant un diabète insulino-dépendant, âgés de 9 à 15 ans, et sont assignés au hasard entre un groupe AI ou des groupes contrôles pour des enseignements par groupe, de 2 fois 45 minutes. Le groupe AI a visionné un vidéogramme dans lequel une fille malmène son diabète durant des épisodes de maladie, et il fut demané au groupe d'identifier, définir et résoudre les erreurs. Les groupes contrôles reçoivent des méthodes conventionnelles d'apprentissage. A la fin des 2 semaines de camp, les scores de connaissances des différents groupes sont égaux. Le groupe AI se montre plus performant que les contrôles à la fin du camp et 8 mois plus tard pour utiliser de manière rationnelle les repères appris. De tous les campeurs, cette habileté à lier repères et rationalité est significativement corrélée avec le nombre de pratiques d'autogestion employées par les campeurs ayant souffert d'épisodes de maladie entre la fin du camp et les 8 mois de follow-up. Une seule différence comportementale à long terme émerge entre les groupes : les parents du groupe AI partagent plus lors des épisodes de maladie dans les prises de décisions par rapport au diabète, alors que les autres parents laissent plus leur enfant prendre les décisions.
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