Résumé :
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Les enfants sont les principaux bénéficiaires de l'environnement local. Pourtant, ils se voient souvent exclus des discussions portant sur les moyens de transport, l'architecture et l'hygiène de l'environnement et sont uniquement considérés comme - problèmes- ou - victimes- . Cependant, lorsque l'on considère l'opinion des enfants, on constate très vite qu'ils sont capables d'émettre des jugements et de résoudre des problèmes de manière constructive et ce, afin de développer des statégies leur permettant de survivre dans un environnement hostile. C'est ce qui ressort d'une étude menée dans quatre écoles situées dans des quartiers ouvriers de Birmingham. Un total de 492 élèves de 9-11 ans et de 13-14 ans ont répondu à un questionnaire semi-structuré et des groupes de discussion reprenant des enfants issus des classes soumises au questionnaire ont été organisés. Cette étude concerne des groupes cibles au sein desquels les participants ont identifié des contraintes environnementales ayant un impact considérable sur leurs activités: bon nombre d'entre eux ne sont pas autorisés à jouer dehors, à fréquenter les parc locaux ou à se rendre à l'école en vélo (ou appréhendent cette idée) et les filles surtout doivent répondre à des couvre-feux stricts. Selon les enfants, les dangers de la route, les personnes inconnues ainsi que les facteurs sociaux et culturels interagissent pour créer des obstacles à une vie saine et active.Il est fondamental, si l'on veut élaborer une stratégie visant à favoriser toute activité corporelle, de comprendre les perceptions des enfants quant aux dangers qui les entourent et de mettre à profit leurs idées de changement.
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