Résumé :
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La relfation entre le travail de nuit et les troubles digestifs est étudiée au sein d'une cohorte d'infirmières interrogées successivement en 1980, 1985 et 1990. A chaque étape de l'enquête, les toubles digestifs sont repérés à l'eaide de laprésence d'un traitement à visée digestibe lors de l'interview. En 1990, on dispose également des prévalences de problèmes digestifs et de traitment lors des 12 derniers mois et de la présence régulière de 5 symptômes digestifs : nausées, ballonnements, brûlures d'estomac, constipation et douleurs intestinales. Le travail de nuit passé ou présent n'est pas associé aux 3 étapes au traitement à visée digestive lors de l'interview, ni en 1990 aux prévalences de problèmes digestifs et de traitement au cours des 12 derniers mois. Par contre, on observe en 1980 une augmentation de la fréquence de traitement à visée digestive avec la durée passée en horaires de nuit durant les 10 années précédentes. De plus, les infirmières de nuit déclarent en 1990 plus fréquemment des symptômes digestifs que les infirmières de jour, en particulier des ballonnements (OR = 2,0 IC = 1,1 - 3,7) et des douleurs intestinales (OR = 3,6 IC = 1,8 - 7,5).
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