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Résumé :
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Ce rapport étudie la fréquence des rapports sexuels non désirés parmi 949membres de la population féminine des établissements scolaires qui avaientrempli un formulaire de renseignements afin de subir un examen gynécologique de routine au centre de soins d'une université privée. Ce formulaire comportait des questions générales concernant les données gynécologiques et menstruelles, les méthodes de contraception, la vie sexuelle,l'insatisfaction sexuelle, et les sentiments de dépression. De plus, on posait la question suivante : - Avez-vous déjà subi un rapport sexuel non désiré?- . 6,7 % des femmes interrogées répondirent affirmativement, ce qui représente un nombre beaucoup moins important que ceux qui apparaissent dans les enquêtes effectuées de manière anonyme. Ces femmes étaient nettement plus susceptibles que les autres d'être sexuellement actives, de signaler les avortements subis ou les grossesses menées à terme ou toute insatisfaction sexuelle ou dépression. Les résultats soulignent la tendance des victimes de violences sexuelles à occulter leurs expériences et montrent l'importance de réaliser des enquêtes au sujet des rapports sexuels non désirés dans les départements de premiers soins des campus.
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