Résumé :
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Cet article propose, par la mise en perspective de deux recherches en cours basées sur des dynamiques de recherche interventionnelle et inscrites dans le champ du cancer, de réfléchir aux effets spécifiques de cette forme de recherche. Encore souvent disqualifiée dans le champ académique de la sociologie, elle est particulièrement adaptée à l’analyse de processus en train de se faire, donnant accès à certains phénomènes inobservables autrement que par l’intervention. L’implication du chercheur, « l’épreuve » qu’il partage avec ses enquêtés et les partenariats noués avec des acteurs institutionnels sont à l’origine d’une production de connaissances scientifiques inédites, mais également de configurations parfois inconfortables.
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