Résumé :
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Introduction : Cette étude a pour objectif de décrire la fréquence et le codage des prises en charge psychiques des patients hospitalisés en court séjour au Centre hospitalier universitaire de Nice en 2013. Méthodes : Différentes informations ont été mesurées : le pourcentage d’actes ambulatoires de psychiatrie ou de codes de diagnostics psychiques , les variabilités des pratiques de codage entre le Programme de médicalisation des systèmes d’information pour les activités de médecine-chirurgie-obstétrique et le recueil d’information médicale en psychiatrie , l’impact du codage sur le groupage des séjours. Résultats : Vingt-quatre pour cent des patients hospitalisés ont bénéficié d’une prise en charge psychique (soit un acte ambulatoire, soit un diagnostic psychique) et 3,9 % ont à la fois un acte et un diagnostic repéré. Les psychiatres de liaison utilisent davantage les codes des troubles névrotiques liés à des facteurs de stress et somatoformes (28 % vs 16 %). Les médecins des services somatiques codent davantage les troubles liés à l’utilisation de substances psychoactives (26 % vs 16 %). La présence d’une comorbidité de psychiatrie a un impact sur le classement en GHM ou niveau de sévérité pour 0,5 % des résumés standardisés de séjours. Conclusion : Cette étude montre l’importance de l’implication des acteurs de la psychiatrie dans les prises en charge de court séjour. Pour améliorer la valorisation de l’activité psychosomatique au sein d’un établissement de santé de court séjour, il serait nécessaire de travailler à une meilleure définition des règles de codage de ces pathologies, d’actualiser, et de repérer des unités fonctionnelles ou des lits dédiés aux troubles psychosomatiques.
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