Titre :
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Surveillance de la santé des personnes détenues en France : faisabilité et recommandations (2015)
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Auteurs :
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DEVELAY A-E. ;
Charlotte Verdot ;
Isabelle Grémy ;
INVS ;
AGENCE REGIONALE DE SANTE DES PAYS DE LOIRE
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Santé publique (Vol. 27 n° 4, juillet-Août 2015)
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Article en page(s) :
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pp.491-502
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Note générale :
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biblio.
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Langues:
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Français
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Catégories :
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SANTE
PRISON
PRISONNIER
ENQUETE DE SANTE
EPIDEMIOLOGIE
QUESTIONNAIRE
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Mots-clés:
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SANTE
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PRISON
;
PRISONNIER
;
ENQUETE DE SANTE
;
EPIDEMIOLOGIE
;
QUESTIONNAIRE
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Résumé :
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Introduction : Cet article présente les résultats de deux études visant à définir la faisabilité et le cadre d’un futur dispositif de surveillance de la santé des personnes incarcérées en France. La première étude avait pour objectif de recueillir l’avis des acteurs impliqués dans le champ de la santé en milieu carcéral et la seconde visait à apprécier la faisabilité d’utiliser les dossiers médicaux des personnes détenues à des fins de surveillance épidémiologique. Méthode : L’avis des différents acteurs a été recueilli via une enquête par questionnaire adressé aux médecins responsables des unités sanitaires de 43 établissements pénitentiaires sélectionnés aléatoirement et par la conduite de 22 entretiens semi-directifs. L’étude de faisabilité a porté sur l’analyse du contenu de 330 dossiers médicaux de personnes détenues tirés au sort dans onze établissements pénitentiaires sélectionnés de façon raisonnée, afin de refléter la diversité des institutions et publics accueillis. Des entretiens complémentaires ont également été menés avec les médecins responsables de ces établissements. Résultats : Il existe un consensus sur la nécessité de surveiller la santé des personnes détenues, mais les avis divergent quant aux modalités de surveillance à privilégier (enquêtes vs recueil en routine). L’étude de faisabilité a par ailleurs montré qu’un recueil en routine à partir des dossiers médicaux n’était pas envisageable, à ce jour, en France. Conclusion : Ces résultats conduisent à préconiser à court terme le développement d’un dispositif de surveillance reposant sur des enquêtes nationales régulières, tout en poursuivant l’informatisation et la standardisation des données de santé en prison.
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Note de contenu :
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SCIENTIFIQUE
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