Résumé :
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Il n'y a aucune alternative viable au contrôle de la prévention du sida, on a étudié les facteurs contribuant à la rechute des comportements qui sont supposés réduire le risque de cette maladie. Les auteurs ont étudié 524 homosexuels qui se sont abstenu d'utiliser le préservatif ou qui l'ont utilisé pendant des rapports anaux réceptifs ou incertifs (RAS et IAS, respectivement) pendant une période d'au moins 12 mois. Ils les ont contacté à un interval de 6 mois pour, par la suite, constater les pratiques courantes. Les auteurs ont déterminé par des interviews les traits personnels, le stress d'avoir des rapports sûrs, une santé mentale, les événements importants de leur vie, et les efforts pour venir à bout des infections potentielles. Evénements négatifs, convictions personnelles quant au contrôle, capacités à résoudre les problèmes, et guérir via des comportements qui mettent l'accent sur les problèmes (ex. vouloir une union monogame) plutôt que sur les émotions (ex. - si j'ai besoin d'une cure, ils en auront une pour moi) étaient associés aux RAS, mais moins aux IAS, qui sont des rapports plus sûrs. Ces résultats servent de base dans l'intervention au niveau individuel et au niveau communautaire, une intervention qui vise à changer les comportements et à réduire les risques du sida.
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