Résumé :
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En Norvège, un programme d'éducation sexuelle a été développé dans les écoles, afin de prévenir les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses indésirées. On a ensuite effectué un sondage sur un échantillon représentatif de lycéens, répartis en quatre groupes, pour évaluer cette action pédagogique basée sur la théorie de l'apprentissage social cognitif et sur la théorie de l'influence sociale. Le but principal de cette action était de rendre plus fréquente l'utilisation du préservatif. Cent vingt-quatre classes (soit 2.411 élèves) parmi toutes les écoles d'un conté norvégien ont participé à cette étude. Les résultats obtenus ont montré une interaction significative entre les tests préalables aux interventions et les interventions elles-mêmes, qui semblent avoir eu un effet positif sur l'utilisation du préservatif. Un test préalable seul ou une intervention isolée ne contribuaient pas à cet effet, qui, par ailleurs, apparaissait chez les étudiants déclarant un nombre restreint de partenaires sexuels. On envisage plusieurs explications possibles, par rapport à cette interaction constatée, qui ne manquera pas d'influencer les actions pédagogiques futures.
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