Résumé :
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Peu après l’émergence de la pandémie du Covid-19, Vigo et coll. (2020) mentionnaient que son impact sur la santé mentale et sur la consommation de substances était significatif et détectable auprès de la population générale et de plusieurs sous-populations. D’une part, le stress de la pandémie et les mesures de contrôle connexes, telles que la quarantaine, peuvent exacerber les conditions légères ou modérées préexistantes et ainsi augmenter l’incidence et la prévalence de la consommation et des troubles liés à la consommation. Ces derniers, a leur tour, nécessitent l’attention des services spécialisés tels que l’intervention de crise, le dépistage et l’évaluation, la gestion de cas et peut-être le traitement en milieu hospitalier. D’autre part, la pandémie peut aussi augmenter les niveaux de stress et les symptômes secondaires et, par conséquence, augmenter le besoin d’une vigilance et d’un soutien accru de la part des fournisseurs de soins de santé primaires.
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