Résumé :
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"La crise sanitaire a aussi eu des conséquences sur l’avancée des droits des personnes LGBTI. En effet, la loi de bio-éthique ouvrant l’accès à la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires se voit encore reportée au détriment de celles qui souffrent de cette attente interminable, laissant la place aux opposant·es à cette égalité des droits. De plus, cette loi est loin d’être satisfaisante et de répondre à une égalité des droits entre les citoyen·nes, car elle refuse toujours aux personnes trans d’exercer leurs droits reproductifs et crée une filiation discriminatoire pour les couples de femmes. Ces débats et refus d’égalité, soutenus par une vision hétéronormée et patriarcale, entretiennent une hiérarchie des familles, des désirs et des genres qui peut faire naître des violences et des discriminations à l’en- contre des personnes LGBTI."
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