Résumé :
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Cet article donne à voir des cas de jeunes désignés comme phobiques scolaires ou sociaux, ou agoraphobes. Le regard anthropologique sur leurs vécus révèle des relations particulières à soi et aux autres dans un monde où se confondent différents modes éducatifs et représentations culturelles.|L’exemple de Chérif oblige à avoir une réflexion plus vaste sur l’école comme lieu de domination politique et culturelle entraînant des attitudes de rejet en pays touareg. Puis la question de jeunes en retrait scolaire et social en France est abordée dans une perspective révélant la manière dont se transmettent des peurs collectives et dont on se les approprie, à l’échelle d’une société ou d’une famille. Bien que différentes de par leur contexte, les histoires des uns et des autres convergent vers une théorie de la transmission des manières d’être affecté.
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