Résumé :
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Lors de ses ateliers d’écrit-thérapie avec les détenus mineurs, l'auteur a constaté que l’atelier servait de starter émotionnel (le jeune n’écrit pas en cellule), que cette écriture spontanée concernait le récit de vie – l’écriture est donc le médium qu’adopte le détenu pour répondre à l’urgence de la parole –, enfin, qu’il existait une dichotomie entre les propos tenus sur le mode de l’oralité et ceux posés à l’écrit. Dans cet article, l'auteur nous propose d’étudier d’abord les caractéristiques de cette parole, orale et violente, que l’agressivité réduit à son trognon, l’insulte, celles des récits de vie ensuite , enfin d’en souligner l’action et les intérêts thérapeutiques.. [...]
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