Résumé :
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Le mensonge a-t-il un rôle dans le développement? Toutes les formes de mensonge méritent-elles d’être considérées comme nécessaires dans une trajectoire développementale? Comment considérer la ruse et la fabulation? Quel est le rôle de la culture dans l’étayage de l’action parentale pour initier l’enfant à une éthique du vrai, pour le conduire vers une moralité conventionnelle dans laquelle il peut tenir compte des autres dans sa façon de se comporter, ce qui le hisse au niveau d’une maîtrise des principes moraux universels? S’il existe une variabilité culturelle dans les «usages du mensonge», elle tiendrait aux modes d’encadrement éducatif et aux styles des interactions des enfants avec les adultes différents, qui peuvent justifier non pas une grille éthique fondamentalement différente, mais une compréhension des systèmes de réprobation et de sanctions qui doit être nuancée.
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