Résumé :
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Les interférences réciproques sont nombreuses entre la maladie chronique et l’adolescence. Atteinte du corps liée à ses signes propres ou à un retard statural ou pubertaire, défaillance pouvant toucher le narcissisme et renforcer les liens de dépendance aux parents, différence gênant l’intégration au groupe des pairs, la maladie entrave parfois le processus de l’adolescence. Pourtant, la majorité des enfants malades traversent une adolescence sans grande différence avec leurs pairs sains. Loin de redouter cette période, les soignants devront valoriser les signes de l’autonomisation du jeune et savoir se confronter si nécessaire avec la question de l’observance.
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