Résumé :
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L’utilisation de l’humour dans le travail clinique demeure une pratique suspecte pour un grand nombre de cliniciens. Souvent effrayés par sa dimension séductrice, ils en oublient que Freud l’a théorisé et que Winnicott le considérait comme un phénomène transitionnel. Winnicott nous ouvre les portes de sa consultation thérapeutique et nous donne l’occasion d’observer in vivo la place qu’il donne à l’humour dans sa rencontre avec l’enfant. De nouvelles potentialités cliniques se dessinent et l’humour, comme le transfert en son temps, sublime l’embarras qu’il suscite pour devenir un allié du thérapeute.
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