Résumé :
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La notion de Surmoi, empruntée à la psychanalyse, est quasiment passée dans le langage courant avec des sens assez variables. On retient en général son côté interdicteur, surveillant le moi, féroce, on n'insiste pas assez sur sa dimension de socialisation, d'entrée dans la civilisation. Il est central dans les étapes de subjectivation de l'enfance, intimement lié à la formation du complexe d'Œdipe et à son recul à l'adolescence. En ce sens, le surmoi est l'héritier de l'instance parentale et du complexe d'Œdipe (unification des interdits sous le registre de l'interdit de l'inceste), mais il est aussi bien porteur de l'idéal issu de la perfection que l'enfant attribue aux parents. [...]|Au regard des croisements de ces différents vecteurs, il a semblé fécond aux auteurs, pour leurs pratiques avec les enfants et les adolescents, de repérer différentes figures du Surmoi pour aider à la compréhension de certaines problématiques et à l'abord d'une thérapeutique adaptée.
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