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Résumé :
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Ajuriaguerra propose, dans cet article, une des premières et une des seules (sinon la seule) mise en tension épistémologique des modélisations francophone et anglo-saxonne des tableaux d’hyperactivité et d’instabilité chez l’enfant. Il élabore une articulation possible de ces deux modélisations très éloignées qui parlent pourtant des mêmes petits patients, appréhendés sous des angles de vue différents. Ajuriaguerra y montre la gravité du défaut de définition rigoureuse et d’élaboration épistémologique comme psychopathologique de ce qui est présenté sous le terme d’hyperkynésie – ou, aujourd’hui, THADA: une compilation de signes et de conduites qui fait force théorique avec, malheureusement, des regroupements douteux, des flous conceptuels et des défauts méthodologiques considérables. Mettre, comme il le dit, l’ensemble de ces types de désordres soit sur le seul terrain de l’évolution « caractérielle », soit sur celui de l’évolution motrice «pure» est vain , l’aspect moteur et la forme psychique sont les deux faces du même état de la personnalité instable. [...]
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