Résumé :
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L’utilisation du test du dessin de la famille telle que nous l’envisagerons dans cet écrit rompt avec la conception méthodologique historique enseignée et pratiquée par ses auteurs, M. Porot (1952) et L. Corman (1970). Cette rupture se situe essentiellement sur un plan clinique, porté par un modèle théorique psychanalytique où il s’agira avant tout d’aborder l’enfant dans sa dimension de sujet de l’inconscient. Si, à l’instar de C. Chabert, nous pensons que «les tests projectifs ne contiennent pas intrinsèquement un modèle théorique spécifique» (Chabert, 1998, p. 31), cette divergence méthodologique va néanmoins se répercuter sur la forme (la passation, la consigne) comme sur le cadre d’interprétation des données: notre lecture ne s’appuie pas sur l’analyse quantitative ou qualitative du test en rapport à une codification préétablie, mais elle sera fondée sur deux notions psychanalytiques, le transfert et la parole émise autour et en dehors du dessin produit. [...]
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