Résumé :
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La psychanalyste Catherine Mathelin-Vanier témoigne, à partir de sa clinique en réanimation néonatale, des besoins psychiques du grand prématuré. Cette interview est l’occasion de mieux cerner la formation de la pensée chez le nourrisson à partir des montages pulsionnels spécifiques que supposent les premiers soins à l’hôpital, administrés par un service de médecine accompagnant père et mère. Avec le travail de réanimation somatique nécessaire à la survie du prématuré, l’interviewée souligne l’importance et les conditions d’un travail de réanimation psychique qui jongle avec la pulsion de mort, les places parentales et la supposition de sujet.
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