Résumé :
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Les analogies physiques entre l’homme qui parle et l’animal qui ne parle pas font de ce dernier un support de projection et d’identification idéal chez l’enfant. Il est donc normal qu’on retrouve des animaux dans les psychothérapies. C’est sans doute par ses caractéristiques physiques et parce qu’il vivait à l’état sauvage que le loup est devenu l’archétype des animaux des contes, le rendant ainsi fréquemment cité au cours des traitements cliniques. Cet article montre que, depuis quelques années, les dinosaures, les robots et les monstres auraient remplacé le loup dans les cures, suggérant une évolution non seulement culturelle et psychique mais aussi sociétale.
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