Résumé :
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Pourquoi le persécuteur phobique de la petite enfance est-il souvent un animal ? En s’appuyant sur la phobie du «petit Hans», citée par Freud, l’auteur explique que c’est en raison de sa proximité avec l’homme que l’animal est le plus souvent l’objet vers lequel se déplace l’angoisse. Le mécanisme de substitution de la peur à l’angoisse permet à l’enfant d’éviter un «danger réel interne»: l’animal de peur a donc toujours à voir avec les images parentales intériorisées. Dans le monde moderne, la littérature enfantine joue un rôle éducatif anti-angoisse à plusieurs niveaux: tout se passe comme si elle voulait contribuer au refoulement de la latence et participer de l’émergence de valeurs organisatrices sociales et culturelles.
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