Résumé :
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L'évolution qui s'est produite depuis trente ans dans les relations familiales et dans l'idée que l'on se fait de l'enfant a conduit à des changements dans la législation relative à l'autorité parentale. Plus que d'autorité, il faudrait aujourd'hui parler d'accompagnement de l'enfant vers la maturité. Cette maturation lente se traduit par un accés progressif à la majorité jusqu'au seuil de 18ans, âge auquel le majeur est pleinement capable d'exercer ses droits. Cependant, il ne faudrait pas croire que toute autorité a disparu, mais elle s'exerce en relation avec la prise en compte de l'avis de l'enfant et sous un contrôle social relativement prégnant, contrôle qui se traduit notamment par les prérogatives accordées au juge aux affaires familiales et au juge des enfants.
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