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Résumé :
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" Le dé-confinement tend à répondre à l’intérêt général, celui d’alléger le fardeau économique considérable, mais aussi le poids social, culturel, anxiogène qui pèse sur l’individu et sur l’ensemble de la société. Le dé-confinement suppose de maintenir l’épidémie sous contrôle, voire de l’éteindre le plus rapidement possible. Parce que cette période est inédite, d’échelle mondiale, à risque de persister sur un temps long, le dé-confinement est abordé avec beaucoup d’incertitudes dans de nombreux domaines, ce qui peut rendre plus ardue l’obtention d’une adhésion confiante par l’ensemble de la population quant aux mesures qui seront prises. Or, la responsabilité, la solidarité et la confiance sont indispensables dans cette phase. Face à ces incertitudes, la réflexion éthique demeure plus que jamais nécessaire, car l’éthique questionne, interroge, doute, en s’appuyant sur des repères constitués, notamment par les valeurs qui fondent les sociétés : la garantie et la protection de la dignité humaine, la liberté et l’autonomie, l’égalité et la solidarité, la tolérance et la fraternité, la justice et l’équité, les responsabilités individuelles et collectives."
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