Résumé :
|
L’épidémie du coronavirus met davantage en danger les populations fragiles, dont les sans-abris. Vulnérables physiquement et exposés publiquement, quand ils sont totalement à la rue, ils subissent souvent des niveaux élevés d’exiguïté et de promiscuité quand ils sont dans les centres d’hébergement. Pour Julien Damon, professeur associé à Sciences Po et conseiller scientifique de l’École nationale supérieure de la sécurité sociale, se posent la question de l’ajustement des services, mais aussi des problèmes plus fondamentaux comme celui du consentement au confinement.
|