![Repérage de la consommation d’alcool à risque par les médecins généralistes : enquête auprès de patients en soins premiers](./styles/zen/images/no_image.jpg)
Titre : | Repérage de la consommation d’alcool à risque par les médecins généralistes : enquête auprès de patients en soins premiers (2020) |
Auteurs : | T. Phan, Auteur ; J. Yana, Auteur ; J. Fabre, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique (Vol. 68 n° 4, Août 2020) |
Article en page(s) : | pp. 215-225 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Position du problème
Le repérage des patients ayant une consommation d’alcool à risque, c’est-à-dire supérieure aux seuils définis par les autorités de santé ou associée à une situation particulière (prise de psychotropes, pathologie organique, conduite de véhicule, grossesse), représente un enjeu important en soins premiers. Peu d’études sur le point de vue des patients à ce sujet ont été réalisées. L’objectif principal de notre étude était de décrire ce que rapportent les patients des pratiques de repérage de la consommation d’alcool à risque par leur médecin généraliste. L’objectif secondaire était d’identifier les facteurs associés à la connaissance de la consommation d’alcool des patients par leur médecin généraliste. Méthodes Une étude observationnelle transversale a été menée dans neuf centres investigateurs ambulatoires pendant six mois. Les patients majeurs devaient remplir un questionnaire confidentiel en aveugle de leur médecin, renseignant leur niveau de consommation d’alcool et leur perception des pratiques de repérage de leur praticien à ce sujet. Des analyses descriptives, univariées et multivariées de régression logistique ont été réalisées. Résultats Au total, 445 patients ont été inclus dans l’étude parmi lesquels 62 usagers d’alcool à risque (13,9 %). La majorité des patients déclaraient que leur médecin généraliste ne leur posait pas de questions sur la consommation d’alcool lors des premières consultations (86,1 %) ni au cours du temps (83,3 %). Seuls 4,2 % des patients avaient déjà parlé d’eux-mêmes d’alcool à leur praticien. Les patients n’avaient pas honte de parler d’alcool (99,2 %) et trouvaient leur médecin compétent dans ce domaine (100 %). En analyse multivariée, les facteurs indépendamment associés à la connaissance de la consommation d’alcool du moment du patient par le médecin généraliste étaient le questionnement par ce dernier à ce sujet lors des premières consultations (p < 0,001) et lors des consultations subséquentes (p < 0,001). Conclusion Le repérage de la consommation d’alcool à risque est peu effectué par le médecin généraliste, une minorité de patients pensant que leur praticien connaissait leur consommation. Il pourrait être amélioré en étant systématique lors des premières consultations et planifié régulièrement par la suite, notamment en cas de situations à risque. |
Catalogueur : | RESOdoc |
En ligne : | https://sites.uclouvain.be/reso/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1003203 |
Exemplaires (1)
Cote | Code-barres | Support | Localisation | Disponibilité |
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RESO J.21 | RE65681869 | Bulletin | RESOdoc | Consultation sur place Disponible |