scolaire – REFLEX https://sites.uclouvain.be/reflex Le 1er blog pour mieux communiquer à l'université Wed, 02 Oct 2013 06:18:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.2 De quoi j’ai l’air (moi) ? https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/ https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/#respond Thu, 27 Jun 2013 08:10:40 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=23673 Lire la suite ]]> table radio_small2

Ce que le prof risque de conclure à propos de moi

Presque automatiquement, le jugement qu’un lecteur porte sur un écrit se transforme en une représentation de son auteur. Comme si, à l’instar de l’apparence physique, le style vestimentaire ou encore l’accent, les écrits d’une personne étaient les indicateurs de ce que l’auteur est en essence ou « en profondeur ».

Il s’agit d’une appréciation globale sur la personne qui sera parfois pertinente, parfois pas, mais pratiquement inévitable !

[table]

icone_incompetent NEW2,icone_negligent NEW3

phrases_incompétent,phrases_négligent

[/table]

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icone_scolaire NEW2,icone_naïf NEW3
phrases_scolaire2,phrases_naïf2

[/table]

icone_pretentieux NEW2phrases_prétentieux

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https://sites.uclouvain.be/reflex/diagnostic/impressions-scripteur/feed/ 0
#nouvelle_ortho https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/nouvelle-ortho/ Thu, 09 May 2013 07:59:23 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=16923 Lire la suite ]]> [tab: En théorie]

nouvelle ortho_illu

La réforme de l’orthographe de 1990 (proposée par Conseil supérieur de la langue française) est la plus récente mais est loin d’être la seule dans l’histoire de la langue française (voir ici ou ici). Elle a pour ambition de rationaliser les pratiques orthographiques.

En Belgique, depuis la rentrée 2008, les enseignants de tous niveaux sont invités à enseigner prioritairement la nouvelle orthographe. Il ne s’agit pas de sanctionner les graphies traditionnelles, mais bien de faire en sorte que les formes rectifiées deviennent la référence, à l’école comme dans les textes officiels.

Aujourd’hui, on peut considérer que, selon les recommandations officielles, les deux graphies sont tolérées. On ne peut exiger l’une ou l’autre, exactement au même titre que l’on accepte les deux graphies de clé/clef, par exemple. Néanmoins, il est clair que l’usage simultané des deux graphies peut donner une image négative du scripteur : on pourra le soupçonner d’écrire maîtrise au début de son texte et maitrise quelques lignes plus bas non pas parce qu’il sait que les deux formes sont acceptées, mais par négligence ou ignorance. Il s’agit donc de s’interroger sur les attentes potentielles de son lectorat et de choisir de s’y conformer ou non, en connaissance de cause.

Sources (photos sous licence Creative Commons) : feu d’artifice – Facebook

[tab: En pratique]

spotLROM 1311 – La standardisation des langues (1)

Ce morcellement est du#ortho lex #nouvelle orthoL'article 'du' ne prend pas d'accent tandis que le participe passé de devoir, oui. Même si l'on applique les nouvelles conventions orthographiques, où l'accent circonflexe sur le 'u' disparait systématiquement, cet accent est maintenu précisément sur le 'dû' de 'devoir' pour éviter la confusion de ces homonymes fréquents. R 'est dû aux' aux différentes invasions et au dynamisme des dialectes vénète et lombard.

 

Consulter l’analyse complète (réponse complète et son analyse détaillée)

[tab: « De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
non conforme, négligent
incohérent, scolaire

[/table]

[tab: +++]

CCDMD

Testez vos connaissances au Musée de la nouvelle orthographe

 

BDL

Questions fréquentes sur les rectifications orthographiques

NB
Il s’agit d’un site québécois ; le positionnement face à la réforme peut différer, sur certains aspects, de celui tenu en Belgique.

 

Liste alphabétique des mots rectifiés

i-campus

LROM 1221 – Vidéo : « Incorrigible orthographe »

www

Information générale, officielle, complète et très claire sur l’orthographe recommandée

7 règles pour vous simplifier l’orthographe (édité par le Conseil de la langue française)

Un petit test pour voir où en sont ses connaissances des rectifications orthographiques

Recto/Verso : un logiciel en ligne pour appliquer automatiquement à vos textes les rectifications orthographiques

Vidéo : les règles de la réforme de l’orthographe

« Qui a peur de la réforme ? » : un argumentaire nourri sur la question de l’orthographe et de son évolution

Un dossier de l’asbl « Lire et écrire »

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Est-ce que j’utilise des noms ou des numéraux composés ?
  • Y a-t-il des verbes ou des noms contenant un e dont l’accent me semble « incertain » ?
  • Ai-je écrit un (des) mot(s) contenant un ‘u’ ou un ‘i’ sur lequel j’aurais auparavant mis un accent circonflexe ou un tréma ?
  • Y a-t-il dans mon texte des mots d’origine étrangère ?
  • Ai-je utilisé une construction de type ‘laisser + infinitif’ ?
]]>
#rupture_de_construction https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/rupture-de-construction/ Thu, 28 Feb 2013 17:54:46 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=4393 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

rupture construction_illu

L’anacoluthe consiste en une construction de phrase qui s’interrompt soudainement pour laisser la place à une autre construction, comme un changement de sujet.

*Diplômé en Langues et Lettres, ce poste de professeur de français m’intéresse particulièrement.
Exilé sur le sol au milieu des huées / Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

(C. Baudelaire, L’Albatros)

Dans les structures choisies comme exemples, le participe passé, mis en apposition en début de phrase, est censé se rapporter au sujet de la phrase et préciser une de ses qualités (ou du moins, c’est ainsi que cela doit fonctionner d’un point de vue strictement grammatical).
Or, dans les exemples fautifs repris ci-dessus, même si le sens des phrases reste relativement clair, les sujets grammaticaux poste ou ailes ne correspondent pas aux éléments visés par les adjectifs diplômé ou exilé. Il s’agirait en réalité respectivement du locuteur (qui est diplômé) et d’un albatros (qui est exilé).

La tournure correcte serait donc, pour le premier exemple :
Diplômé en Langues et Lettres, JE suis particulièrement intéressé par ce poste de professeur de français.

NB
Nous ne corrigeons pas l’anacoluthe réalisée par Baudelaire, en partant du principe qu’il s’agit d’une licence poétique.


Le zeugme
,
quant à lui, est un procédé qui consiste à coordonner deux éléments sans répéter le terme qui justifie la coordination.

Parfois, le terme n’est pas répété par souci de raccourci, sans que cela entraîne une rupture de construction, comme ici le verbe ‘être’
L’inspecteur. – La tête est tiède, les mains froides, les jambes glacées
(J. Giraudoux, Intermezzo, III, 5)

Le problème se pose quand l’absence de répétition (ou le choix même de coordonner les deux éléments) produit un résultat incorrect d’un point de vue strictement syntaxique ou sémantique.

Zeugme syntaxique
Les éléments coordonnés n’ont pas la même fonction.
*Il va à Paris et en voiture = complément d’objet indirect VS complément circonstanciel
*Je mange un fruit et avec appétit = complément d’objet direct VS complément circonstanciel
*Les invités ont été introduits par la grande porte et par le majordome = complément circonstanciel VS complément d’agent

Zeugme sémantique
Après avoir sauté sa belle-sœur et le repas de midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane (P. Desproges)
Robert avait toujours exigé sa ration de sucre dans le café et de politesse dans la conversation. (H. Bazin)

Comme on le constate dans ces exemples, le terme non répété (souvent un verbe) est tantôt pris dans son sens propre, tantôt dans son sens figuré, dans une acception tantôt concrète, tantôt abstraite.

Certains auteurs emploient volontairement ces formes agrammaticales à des fins stylistiques (en partant du principe que le lecteur pourra rétablir de lui-même le déséquilibre causé). Par exemple, Hervé Bazin (dans notre second exemple) a eu recourt à un ‘attelage’, procédé rhétorique qui consiste à coordonner un terme concret (ici : sucre) à un terme abstrait (ici : politesse).

Cependant, l’anacoluthe et le zeugme restent considérés comme des erreurs dans un texte scolaire/universitaire /standard et apparaissent plutôt comme une incompétence rédactionnelle du scripteur. De plus, l’effort demandé au lecteur pour reconstruire la structure pertinente rend la compréhension immédiate plus difficile.

 Sources (photos sous licence Creative Commons) :
Zéros SociauxFacteur Lego

[tab:En pratique]

spotLFLTR 1120 – La guerre et le monde homérique

(…) Quant à l’Odysée#orthographe lexicaleAttention, le terme est correctement orthographié dans la question ! R 'Odyssée'le thème#rupture de constructionAnacoluthe (le sujet grammatical de la phrase doit être l'objet qui est introduit par 'Quant à'). R 'Quant à l'Odyssée, elle a pour thème principal le retour... OU Quant à l'Odyssée, son thème principal est le retour...' principal est le retour d’Ulysse dans sa patrie, après un voyage agité par de nombreux obstacles.

Consulter l’analyse complète(réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
pas clair, incompétent
lourd – fastidieux, scolaire – immature
non conforme

[/table]

[tab:+++]

CCDMD

Des exemples d’erreurs fréquentes : il s’agit ici d’observer des ruptures de construction et de s’exercer à les corriger :

www

Sur LinguisTech, deux « capsules linguistiques » très claires (explications et exercices), une sur le zeugme, l’autre sur l’anacoluthe.

Sur le Portail Linguistique du Canada, une explication claire de l’anacoluthe avec des exemplaires très courants ainsi qu’un quizz pour tester votre compétence de repérage.

Parmi les « erreurs de style à éviter » relevées par une enseignante dans un lycée français, les points 4-5-7-8-9 sont de bons exemples de ruptures de construction.

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Y a-t-il des termes que j’omets de répéter ? Si oui, suis-je sûr que l’absence de répétition ne crée pas de confusion ? Suis-je sûr que le terme non répété n’a qu’une seule interprétation ?
  • Si j’ai commencé ma phrase en évoquant un ‘sujet’ thématique (par un adjectif ou un participe, ou d’une autre façon), ai-je bien fait en sorte que le sujet syntaxique de la phrase principale lui soit rapporté ?
  • Y a-t-il des éléments coordonnés dans ma production ? Si oui, ces éléments sont-ils de même nature/fonction syntaxique ?
]]>
#terme_incorrect https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/terme-incorrect/ Thu, 28 Feb 2013 17:09:59 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=3913 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

terme incorrect_illu

Lorsqu’on évoque une erreur dans le choix des termes, on envisage deux possibilités :

  1. soit le scripteur connaît mal le contenu, a mal compris le sujet et se trompe de concept,
  2. soit son raisonnement est bon, il identifie les bons concepts mais il commet une confusion au moment de choisir le terme approprié pour exprimer sa pensée.

Il nous semble que le deuxième cas de figure est beaucoup plus fréquent que l’on ne l’imagine.

NB
Souvent, le lecteur peut deviner ce que le scripteur a voulu dire…Cependant, il s’agit bien d’une erreur qui doit être corrigée.

Différents types de confusions sont possibles…

  • confusion entre des homophones (deux termes phonétiquement identiques mais sémantiquement différents)
    auspices et hospice
  • utilisation d’un paronyme (un terme morphologiquement, et parfois aussi sémantiquement, proche)  conjoncture pour conjecture (retrouvez ici une longue liste de paronymes)
  • création d’un barbarisme (un terme qui n’existe pas mais qui ressemble à un mot existant)
    *frustre pour fruste
  • confusion entre des « quasi synonymes » (alors que la nuance est importante dans le contexte)
    compétent et expérimenté

ATTENTION
Quand un terme peut être qualifié de ‘incorrect’ par le simple fait que ce n’est pas celui qui, traditionnellement, doit être associé à un autre terme dans une expression (comme dans *rompre les ponts plutôt que couper les ponts), on parlera d’un problème de #collocation.

 

Sources (photos sous licence Creative Commons) : 110m haiescoeursfleursZéros Sociaux

[tab:En pratique]

spotLROM 1112 – Deux types de manuscrits (2)

Le manuscrit médiéval peut se définir comme étant une « transcription » des textes antiques par les clercs du Moyen-Age. Il ne correspond jamais à l’œuvre originale, celle-ci étant la plupart du temps disparue, car il est à la fois rempli d’erreurs involontaires (fautes, répétitions, blancs…) ou volontaires (clausesConfusion avec le mot R gloses…) à l’initiative du copiste.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

spotLFLTR 1120 – La confusion autour du terme « libertins »

Le terme ‘libertins’ est confusLe terme 'confus' s'appliquerait mieux au mot 'raisonnement' ; on ne peut pas vraiment dire qu'un mot est confus. On est ici très proche du problème de #collocation. R le terme 'libertins' est ambigu... dans ce texte car il s’applique à deux genres de personnes bien distincts voire différents.

 Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incorrect – faux, incompétent
pas clair, scolaire – immature
inapproprié – déplacé, (snob – prétentieux)

[/table]

[tab:+++]

REMARQUE
Les références présentes dans la section +++ de #terme imprécis pourront bien sûr également être
d’une grande utilité pour le problème de #terme incorrect.

CCDMD

Des paronymes courants inclus dans des exercices de repérages
noms
verbes
adjectifs
autres confusions lexicales
BDL

Le vocabulaire – Nuances sémantiques
>> Nous avons relevé les termes de la liste qui nous semblent faire souvent l’objet de confusions :
[table class= »impression »]
noms, verbes, adjectifs
problème – problématique, savoir – connaître, adepte – disciple
procédé – processus – procédure, clore – clôturer, intense – intensif
ébauche – esquisse, critiquer – dénigrer, systématique – systémique
errata – erratum, entériner – ratifier, conventionnel – traditionnel
opinion – avis, montrer – démontrer, deuxième – second
proposition – suggestion, paraître – apparaître, nouveau – neuf
raison – motif,  lier – relier, adéquat – approprié – pertinent
but – objectif, baser – fonder, semblable – similaire
dilemme – alternative, , requis – nécessaire – exigé – voulu
, , analogue – homologue – identique
, , vrai – véritable – véridique
, , valable – valide
, , voici – voilà
[/table]

www

Liste alphabétique (à destination des milieux de l’éducation) reprenant des termes qui présentent des difficultés en français et proposant une formulation alternative

Explications des nuances contenues dans des paires de « quasi synonymes »
– novateur/innovateur
– presque/quasi
– draconien/drastique
– problème/problématique
– avenir/futur
– technique/technologie
– attractif/attrayant
– erreur/faute
– occasion/opportunité
– …

Précisions sur les différences de sens au sein de paires d’homophones « noms ou adjectifs/participes présents » (exemple : communiquant/communicant)
[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je utilisé des termes spécifiques, peu courants, relevant du discours scientifique en général ou d’un domaine de spécialité ?
  • Suis-je sûr(e) de l’existence, la forme, l’orthographe de ce terme ?
  • Existe-t-il des mots proches avec lesquels je pourrais l’avoir confondu ?
]]>
#tournure_confuse https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/tournure-confuse/ Thu, 28 Feb 2013 17:00:18 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=3793 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

tournure confuse_illu CORR

Les scripteurs qui utilisent fréquemment ces tournures complexes semblent avoir pour objectif d’être explicites et exhaustifs. Pourtant, c’est généralement l’effet inverse qui se produit : le sens premier du passage est moins accessible car le lecteur doit faire un travail supplémentaire pour décoder des éléments qui n’apportent rien à la compréhension ou la lisibilité.

Cette étiquette peut s’appliquer à plusieurs types de constructions.

Parmi les plus fréquentes, citons la tendance à :

  • recourir à un verbe modal alors que ce n’est pas nécessaire
    *nous pouvons voir (au lieu de nous voyons)
  • combiner deux noms pour désigner un concept unique
    *l’entièreté de l’illusion (plutôt que toute l’illusion ou, simplement, l’illusion)
  • utiliser des démonstratifs en grand nombre et/ou là où ce n’est pas nécessaire
    les événements préfigurent cette loi de l’inéluctable (dans le texte dont est extrait cet exemple, la loi en question n’a pas été mentionnée avant ; dès lors, le démonstratif n’est pas nécessaire et alourdit inutilement la phrase. Sa présence pourrait même prêter à confusion car le lecteur pourrait se demander s’il s’agit de « cette loi-ci » plutôt qu’une autre… Il conviendrait de dire, plus simplement : ‘la loi de l’inéluctable’)
  • enchâsser de (trop) nombreuses propositions relatives dans le texte
    Le projet, qui fut abandonné par la suite, était conçu par des commerçants qui étaient déjà branchés sur Internet (au lieu de Le projet, abandonné par la suite, était conçu par des commerçants déjà branchés sur Internet)

Bien sûr, la complexité d’une tournure peut être rendue nécessaire par une volonté de précision et reste avant tout un outil permettant d’exprimer des nuances, qui sont souvent de grande importance. Une suite de deux verbes ou de deux noms, par exemple, n’est donc pas en soi problématique ! C’est bien pour cela que le problème que nous évoquons ici est étiqueté #tournure confuse et non *tournure complexe…
In fine, il s’agira surtout de rester attentif lorsque l’on recourt à des formulations complexes, afin d’envisager des tournures alternatives, plus simples, si cette complexité risque de rendre le texte peu lisible ou si l’on n’est pas sûr de maîtriser la syntaxe de ces tournures. Par exemple, si le lecteur pressent que sa phrase est trop complexe, il peut jouer sur les verbes modaux, les noms qui se répètent, etc. pour essayer de la simplifier.

Ce problème s’apparente aussi à la mauvaise gestion de la #ponctuation. Souvent, les tournures inutilement complexes se retrouvent dans un contexte plus large de phrases très (trop) longues. C’est le cas où le scripteur a tendance à rédiger des phrases au sein desquelles il regroupe plusieurs idées, alors que chaque idée pourrait être mise en évidence de façon plus claire par une phrase séparée. On parle aussi de sous-découpage syntaxique. Le lecteur doit faire un effort de concentration pour retenir les idées et comprendre leur articulation au sein de la phrase.

Attention !
Souvent, la présence d’une longue phrase suppose celle de propositions subordonnées, enchâssées, au sein desquelles les risques d’erreurs de tous types sont également plus élevés : balisage (connecteurs non pertinents, mauvaise gestion des anaphores…), syntaxe (concordance des temps, par exemple), orthographe (accords en présence d’un pronom relatif, par exemple).

Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : bébé sceptique

[tab:En pratique]

spotLROM 1360 – Le roi se meurt (Ionesco)

Le Roi se meurt présente une strate politique que nous avons pu relever dans ce textePrésence d'une proposition relative inutile ('que nous avons...'), d'un verbe modal superflu ('pu relever') et d'un démonstratif pas vraiment nécessaire ('ce texte'). R Nous avons (notamment) relevé une strate politique dans Le Roi se meurt.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
pas clair, prétentieux – snob
trop peu lisible, naïf
lourd – fatigant, scolaire – immature

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 16a – Ton ou style inutilement savant ou compliqué

Fiche 7c – Phrase trop lourde/contient trop d’idées

www

Un relevé de problèmes stylistiques très fréquents, mentionnant et illustrant notamment les tournures évoquées dans « En théorie ».

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • La phrase que je rédige est-elle aisément compréhensible ?
  • Chaque terme que j’utilise est-il absolument nécessaire et utile ?
  • Ai-je éventuellement l’impression de mettre par écrit des formules « qui sonnent bien », mais que je pourrais difficilement expliquer oralement si on me le demandait ? N’ai-je pas l’impression de « singer » des constructions qui me viennent à l’esprit, sans être sûr de maîtriser leur logique et leur syntaxe ?
  • Si j’utilise des tournures où je combine deux verbes ou deux noms, cette combinaison apporte-t-elle réellement une précision, une nuance, une clarification du sens de mon propos ?
  • Si j’ai utilisé des constructions enchâssées / des propositions subordonnées multiples ou si ma phrase fait plus de deux lignes, ai-je vérifié qu’elle reste tout à fait claire ?
  • Ne pourrais-je pas formuler la même idée de façon plus directe, plus simple, sans perdre en précision ?
]]>
#ordre_illogique https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/ordre-illogique/ Mon, 25 Feb 2013 14:42:18 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=2363 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

ordre illogique_illu

Parfois, il s’agit « simplement » d’un problème de cohérence par rapport au plan annoncé :
il arrive souvent que le scripteur, au moment de rédiger le corps de son texte, perde de vue le plan qu’il avait envisagé ou s’en éloigne.

Dans d’autres cas (plus nombreux), le scripteur n’a pas vraiment réfléchi au schéma logique qui lui permettrait de présenter son propos de façon claire, progressive, pertinente. Dès lors, il rédige au fur et à mesure que les idées lui viennent à l’esprit. Il oublie ainsi que le lecteur, de son côté, ne peut pas toujours aisément deviner ou reconstruire les liens entre ces idées si ceux-ci ne sont pas explicites. Or, avant tout recours à d’autres indices de structuration (comme les connecteurs, par exemple), c’est l’ordre des informations qui va déterminer comment le lecteur comprend l’organisation du discours.

TRUC
Lorsqu’il s’agit de répondre à une question d’examen, surtout si celle-ci est complexe, il est généralement pertinent de suivre l’ordre des « sous-consignes » présentes dans la question (le professeur n’a probablement pas fourni ses consignes de façon aléatoire).

[tab:En pratique]

spotLROM 1112 – Deux types de manuscrits

La nature et la fonction des manuscrits médiéval et moderne sous l’angle matériel divergent. D’une part, le manuscrit médiéval est anonyme, ainsi qu’un parchemin fragile, unique et périssable. D’autre part, le manuscrit moderne a un auteur défini qui détermine son procédé d’élaboration pour son texte.Dans la première phrase (qui sert d'introduction), le scripteur évoque conjointement nature et fonction. Or il ne parle pas de la fonction dans les lignes qui suivent. De plus, il décrit concrètement un type de manuscrit tandis qu’il fait référence à la question de l’auteur et de l’élaboration du texte pour l’autre type.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

 

spotLROM 1311 – La standardisation des langues (1)

 

Le rhéto-frioulan présente un groupe de variétés de langue qui peut se diviser en trois groupes : le romanche, le ladin et le frioulan. Ces groupes se situent dans des pays différents (Suisse pour le Romanche et Italie pour le ladin & frioulan. Ce facteur ne favorise pas la standardisation.

De plus,surtout pour le romanche, ces variétés sont assez morcelées (en Suisse, dans le canton des Grisons où on parle le romanche, il y a des zone italophone & germanophone entre les zones où on parle le romanche).Le scripteur revient sur la description du morcellement alors qu’il venait de « conclure » en faisant le lien entre le morcellement et l’absence de standardisation. R En ce qui concerne le romanche, par exemple, on constate qu’il est parlé en Suisse dans diverses zones du canton des Grisons, mais que ces zones sont séparées par des zones italophones et germanophones. Ce facteur ne favorise pas non plus la standardisation.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
illogique – incohérent, incompétent – superficiel
ambigu – pas clair, scolaire – immature
trop implicite

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 2a – Ossature logique d’un texte

Fiche 13b – Idée qui aurait dû venir plus tôt

Fiche 13c – On saute du coq à l’âne

CCDMD

Fiches d’autocorrection

Exercice de rédaction (notamment de plan)

Démarche du lecteur qui survole un texte pour repérer la progression des idées

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je réfléchi préalablement à un plan (même très général) de mon propos ?
  • Existe-t-il un plan (imposé ou « canonique ») que je pourrais suivre pour rédiger mon propos ?
  • Y a-t-il entre mes idées des rapports chronologiques, de cause à effet, d’inclusion… qui pourraient guider mon choix pour leur ordre de présentation ?
  • L’ordre dans lequel je présente mes idées / arguments suit-il une progression logique pour amener progressivement le contenu (ou est-ce le fruit du hasard) ?
  • Puis-je réexpliquer la progression de mon raisonnement dans le même ordre que ce qui est écrit ?
]]>
#connecteur https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/connecteur/ Sat, 23 Feb 2013 14:46:44 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=2003 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

Connecteurs illu

Les connecteurs logiques (parfois appelés ‟expressions d’enchaînement”) sont des mots/groupes de mots qui permettent de faire la liaison entre des éléments du texte (syntagmes, phrases, paragraphes…), tout en indiquant le rapport de sens particulier qui les unit.
Par exemple : « Il n’est pas très sportif. Pourtant, il a participé à un marathon » (ici : rapport de contradiction).

Ils relèvent dont des mécanismes permettant d’assurer la #cohésion et jouent un rôle clef dans l’organisation du texte dont ils soulignent les articulations (d’où l’expression ‟mots charnières”, parfois utilisée pour les désigner).

On constate très fréquemment, dans les écrits d’étudiants, des choix de « mots-liens » dont la signification ne correspond pas au rapport de sens qui devrait unir les idées qu’ils sont censés relier !

Différents types de rapport de sens sont possibles. En d’autres termes, le scripteur va choisir son connecteur en fonction de son but dans le discours :

  • introduire le sujet « Tout d’abord, … »
  • indiquer l’ordre des arguments dans le discours « Deuxièmement, … »
  • introduire une idée ou une information nouvelle « De plus, … »
  • réfuter un argument / introduire une idée opposée « Néanmoins, … »
  • apporter des preuves, des justifications / indiquer la cause « En effet, … »
  • préciser / illustrer une idée par un exemple « … notamment… »
  • donner les résultats d’un fait / indiquer la conséquence « Dès lors, … »
  • préciser un but, un objectif « Afin de… »
  • faire une hypothèse / indiquer une condition « Dans le cas où… »
  • résumer son propos / amener une conclusion « Finalement, … »

REMARQUE
Parfois, le problème consiste simplement en une sous-utilisation des mots-charnières : le scripteur ne relie pas (ou pas assez) ses idées à l’aide de connecteurs logiques explicites. Le rapport entre ces idées n’apparaît donc pas clairement et demande au lecteur de deviner les liens qui unissent les différentes idées. Ce type de problème est mentionné sous l’étiquette plus générale #cohésion.

[tab:En pratique]

spotLROM 1112 – Deux types de manuscrits

La nature et la fonction des manuscrits médiéval et moderne sous l’angle matériel divergent. D’une part,#connecteurcf. ci-dessous le manuscrit médiéval est anonyme, ainsi qu’un parchemin fragile, unique et périssable. D’autre part#connecteurLe scripteur utilise ici un connecteur qui a normalement pour fonction d’indiquer l’ordre des arguments, d’introduire un choix, de mettre en parallèle… et non réellement d’opposer deux éléments. Or il semble vouloir opposer le type de support et le type d’auteur, ce qui, par ailleurs, n’est pas pertinent., le manuscrit moderne a un auteur défini qui détermine son procédé d’élaboration pour son texte.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]

[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
illogique – incohérent, incompétent
ambigu – pas clair, scolaire – immature
trop implicite

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 13a – Mauvais enchaînement / Un mot-lien (ou un mot-lien différent) serait nécessaire

Fiche 13d – Lien inadéquat entre les idées

CCDMD

Fiche d’auto-correction : les idées s’enchaînent-elles naturellement ?

Les organisateurs textuels : quelle est leur valeur ? lequel utiliser en fonction du sens que l’on veut donner ?

Les marqueurs de relation : coordonnants, subordonnants, prépositions

BDL

Quelques nuances sémantiques à ne pas perdre de vue : notamment pour « à nouveau / de nouveau », « deuxième / second », « par contre / en revanche », « voici / voilà »… mais aussi « parce que / puisque »

www

Une grille (parmi des dizaines d’autres présentes sur le  net) conçue pour un collectif d’écoles, classant un grand nombre de connecteurs par objectifs.

Sur le même principe, un tableau d’expressions d’enchaînement

Un petit catalogue de mots-outils

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Ai-je utilisé des « mots-liens » ?
  • Ceux que j’utilise sont-ils suffisamment spécifiques, précis ?
  • Quel est le type de rapport qui unit les éléments que je connecte ?
  • Le connecteur choisi a-t-il bien ce sens ?
  • Suis-je capable de reconstruire un plan logique de mon propos, rien qu’en relisant les connecteurs présents dans mon texte ?
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#détails_inutiles https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/details-inutiles/ Sat, 23 Feb 2013 13:49:55 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=1893 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

détails inutiles_illu2

En soi, le contenu (l’information, la précision, l’exemple fourni…) est correct et en lien avec le sujet ou la question posée. Pourtant, dans un souci d’efficience et de « respect » du lecteur, il serait plus pertinent de ne pas mentionner ces détails.

Rappelons que, dans le cadre d’études supérieures (a fortiori lorsqu’on se rapproche de leur terme), il est généralement plus important de pouvoir montrer que l’on a compris précisément la portée de la consigne ou de la question (et que l’on est par ailleurs capable de cibler l’information pertinente et de faire des choix), que de mettre en évidence le fruit d’un travail intense de mémorisation ou de recherche.

Souvent, l’étudiant cherche à « prouver » qu’il a passé de longues heures à étudier ou à faire des recherches (démarches qui peuvent bien sûr, dans les deux cas, être fructueuses !) alors que le corps enseignant attend davantage une preuve de sa compréhension et/ou de sa capacité à être pointu.

Bien sûr, les attentes à ce sujet peuvent être différentes selon les matières et les professeurs… ce qui n’empêche pas le scripteur de se poser régulièrement la question de savoir ce qui est prioritaire et ce qui est secondaire au sein du contenu qu’il est capable de fournir !

Sources (illustrations sous licence Creative Commons) : L’inutile à savoirCarteGraphique 1Graphique 2Graphique 3Graphique 4

[tab:En pratique]

spotLROM 1221 – Analyser la variation phonétique (2)

La phrase suivante possède les caractéristiques d’un usage informel, peu surveillé, qui va vers une simplification articulatoire (sourde-sonore ; fermée-ouverte ; postérieur-antérieur ; amuïssement et harmonisation vocalique)#détails inutilesCette énumération de traits ou phénomènes articulatoires, outre qu'elle est livrée 'en vrac' sans que l'on sache à quoi elle se rapporte, n'est pas nécessaire pour rendre compte d'un relâchement. par le biais de l’inertie des organes phonateurs.

Cette production est certainement le produit d’une variation diatopique (Liège) mais pourrait également être de niveau diastratique (basse classe sociale), diamésique (code phonologique) et diaphasique (oral et immédiat communicatif)#détails inutilesLe fait d’énumérer tous les traits articulatoires envisageables et tous les axes de variation est inutile et ne rend pas compte du phénomène de relâchement qui est observé..

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
hors-sujet, scolaire – immature
pas assez dense, naïf – candide
redondant
trop détaillé

[/table]

[tab:+++]

88 clés

Fiche 12 – Idées essentielles / idées accessoires

[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • N’y a-t-il pas des éléments superflus, dont je pourrais me passer pour l’explication ?
  • N’y a-t-il pas de répétions inutiles ?
  • Le lecteur a-t-il vraiment besoin de cette information pour comprendre mon propos ?
  • Chaque exemple apporte-t-il une aide à la compréhension et/ou une nuance supplémentaire ?
  • Dans la négative, ne pourrais-je pas choisir un seul exemple (le plus explicite, le plus simple, le plus révélateur…) ?
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#collocation https://sites.uclouvain.be/reflex/description-des-tags/collocation/ Fri, 22 Feb 2013 08:28:46 +0000 http://sites.uclouvain.be/reflex/?page_id=1373 Lire la suite ]]> [tab:En théorie]

collocation_illu

Le scripteur utilise une combinaison inappropriée de termes, qui forment ce que l’on pourrait appeler une ‘locution incorrecte’ ou encore ‘collocation impropre’. Il s’agit en réalité d’un cas particulier de #terme incorrect : ici, les termes pris isolément ne sont pas erronés en soi mais c’est leur association qui ne fonctionne pas correctement.

Dans certains cas, l’incongruité vient du fait que l’un ou l’autre de ces termes, voire chacun des deux, se retrouve habituellement combiné à un autre mot pour former une unité de sens spécifique, pour désigner une notion précise.

PAR EXEMPLE
Les collocations ‘anorexie psychologique’ ou ‘manque d’appétit mental’ sont incongrues : elles sont tout à fait inhabituelles. Par contre, dans l’expression ‘anorexie mentale’ (qui, elle, est pertinente), les deux mots placés ensemble forment une étiquette technique, qui pourra être utilisé par le spécialiste pour désigner un trouble précis. C’est d’ailleurs sous cette appellation de « anorexie mentale » que le trouble correspondant est repris dans le DSM (l’ouvrage de référence qui répertorie et classifie les troubles mentaux et leurs critères diagnostiques) (d’après Wikipédia)

Dans d’autres cas, la nouvelle expression formée par la juxtaposition des termes est une unité syntaxiquement correcte mais sémantiquement confuse. La combinaison des sens des divers éléments de la collocation ne forme pas un tout clairement compréhensible et/ou spécifique (nouveau) et/ou pertinent.

PAR EXEMPLE
Des expressions telles que ‘chaos titanesque’, ‘linguistique morphologique’, ‘interprétation domestique’…

loupeLes pléonasmes (« monter en haut », « un grand géant »…) peuvent également rentrer dans cette catégorie.


Quelques pléonasmes fréquents
relevés sur CCDMD

NB
Certains pléonasmes sont plus admis que d’autres. Ainsi, les expressions ‘comme par exemple’ ou ‘s’avérer exact’ sont courantes et ne sont généralement pas sanctionnées. Par contre, ‘puis ensuite’, par exemple, peut être considéré comme un véritable pléonasme.

*ajouter en plus
*aperçu partiel
*première priorité
*bref résumé
*comme par exemple
*puis ensuite
*comparer ensemble
*s’avérer exact/vrai
*hasard imprévu
*tous sont unanimes
*il suffit simplement
*voire même

NB1
La co-occurrence (présence simultanée) de certains termes n’est pas toujours due au hasard. La combinaison « cause probable », par exemple, apparaît plus fréquemment que « cause plausible » ou « cause vraisemblable ».

NB2
Quand la collocation est fixe au point de ne pas permettre de variantes, on dira qu’il s’agit d’une expression (ou locution) figée, comme dans « passer son tour » (on ne pourrait pas dire « passer son premier tour » tandis qu’on pourrait se permettre de dire « cause très probable »)

Sources (photos sous licence Creative Commons) :
Zéros SociauxMagritte, Golconde

[tab:En pratique]

spotLROM 1360 – Le Roi se meurt (Ionesco)

Deux voix se distinguent : celle acceptant le roi comme cruelLe verbe 'accepter' ne se retrouve jamais suivi de la structure 'comme + adjectif' R décrivant le roi comme cruel matérialisée par Marguerite et le médecin et celle niant la possibilité même de cruauté en lui.

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

spotLROM 1360 – Le Roi se meurt (Ionesco)

Par sa mort, il est dépourvu de son pouvoir et donc de sa conception D’une part, l’étudiant a recours à une formulation inutilement complexe et surtout incorrecte ('être dépourvu d’une conception' ne se dit pas). D’autre part, il aurait pu éventuellement utiliser l’expression 'vie éternelle' qui, elle, est courante. R La perspective de sa propre mort lui fait perdre l’illusion de (…) son immortalité.de la  vie immortelle.

 

Consulter l’analyse complète (réponse intégrale et son analyse détaillée)

[tab:« De quoi j’ai l’air ? »]
[table class= »impression »]
Ce que le prof risque de griffonner, Ce que le prof risque de conclure
lunettes_small2, table radio_small2
incompréhensible, scolaire – immature
incorrect, incompétent
ambigu, naïf – candide

[/table]

[tab:+++]
88 clés

Fiche 4c – Mot (ou expression) impropre ou inapproprié

Fiche 4e – Mot (ou expression) employé confusément en même temps que d’autres

BDL

Altérations d’expressions figées (par exemple : « faire partie intégrante » ou « sens dessus dessous »)

www

« Les voisins de le monde » : un outil en ligne pour vérifier avec quels termes un mot cible est habituelle associé de façon privilégiée.

NB
Le site recourt aux termes techniques « argument » pour désigner ce dont on parle et « prédicat » pour désigner ce qu’on en dit.
Par exemple, dans une phrase comme « Georges est professeur », « professeur » (l’attribut du sujet) est le prédicat : il attribue une qualité ou une relation à l’argument « Georges ».

Dictionnaire des collocations. Ce site est plus simple à utiliser que « Les voisins de le monde », mais moins complet et moins précis.

NB
Avant de chercher un mot, cliquer sur « adjectifs », « substantifs » ou « verbes »

Dictionnaire des cooccurrences

Logilangue – (Anglicismes et autres) usages incorrects

Parler français (richesse et difficultés de la langue française) – Expressions

Logilangue – Trouver le verbe à employer avec certains noms (plutôt à destination d’étudiants allophones !)

CCDMD – Jeux pédagogiques sur les constructions fautives

livre ouvert détouré

Dictionnaire combinatoire du français de Henri Zinglé et Marie-Louise Broeck-Zinglé (La Maison du Dictionnaire, Paris, 2003), disponible en BGSH sous la cote FP-321 H9 ZIN.
[tab: GRR]

point d'interrogation détouré

  • Y a-t-il des expressions figées, des groupes de mots, renvoyant à des concepts précis issus du cours (notions théoriques, courants…) ?
  • Ai-je utilisé des combinaisons de termes que je pourrais qualifier de « formules toutes faites » ?
  • Quand j’associe deux ou trois mots dans une expression, suis-je sûr(e) de la combinaison de ces termes ?
  • Utiliserais-je cette expression à l’oral ?
  • Ai-je associé ces termes en sachant précisément le sens qu’ils ont ou peut-être simplement parce qu’ils étaient présents à mon esprit et me semblaient « grosso modo » en lien avec le sujet / la question posée ?
  • Suis-je au clair quant à la signification de chaque terme de l’expression séparément et du sens global créé par leur association ?
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